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Le jeu de la vie...

2 juin 2008

Dans quelques heures

Dans quelques heures... Rien que de l'écrire ça fait mal au ventre. Dans quelques heures mon état mental basculera dans le noir ou dans le soulagement. Ces quelques heures sont les plus dures; dans ma tête je connais la réponse, mais certains me diraient : "attend de voir, tu ne sais pas, tu n'es pas plus con qu'une autre, alors, attend". Mouai, attend; je vais savoir ce que ça veut dire. Mais parfois dans la vie l'attente est nécessaire. Tout n'arrive pas d'un seul coup, pouf, tombé du ciel. Ça serait trop beau et trop simple. Ça n'aurait pas de goût. Donc je patiente et je verrai bien. J'espère que je serai soulagée, je l'espère au plus profond de moi. Je verrai ça dans quelques heures...

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30 mai 2008

je ne sais plus

    Je ne sais plus comment penser mais d'un autre côté je me perd dans ces pensées, sombres, tristes, amères. On me dit soit optimiste, tu verras ça lundi. Mmmm; je me connais, trop bien même. Lundi ça sera la grosse déception, et puis je me forcerai à me donner une dernière chance pendant une semaine. Mais à quoi bon, quand on sent au fond de soi que c'est peine perdue, que l'on s'est bougé le c** pour rien, que tout s'écroule autour de nous. Comment réagir quand les membres de votre famille, les plus proches ne se rendent pas compte de l'état dans lequel vous êtes. Ne pensent qu'à eux, qu'à la vie d'un autre qui lui voudrait bien qu'on lui foute la paix. Franchement, je veux bien être optimiste, mais là je suis trop fatiguée. Trop fatiguée pour réagir, pour me faire violence et rester la tête haute quoiqu'il arrive. Fatiguée. Certains peuvent dire qu'il y a  plus grave dans la vie que des études; ok ce n'est pas faux. Mais pour moi, ça a beaucoup d'importance, beaucoup plus qu'une personne que j'aime. Je ne sais plus c'est tout. Perdue, et seule au finale, bien plus que je ne le croyais. Ça fait mal, mais à ce qu'il paraît on est mieux seul que mal accompagné. J'ai des amis, une en particulier à laquelle je tiens énormément, mais voilà, là c'est trop lourd; ras le bol.

27 mai 2008

y-a-t-il plus bas que les pâquerettes?

    Pourquoi l'attente est-elle aussi problématique pour mon moral? Des résultats qui se font attendre, des nouvelles aussi, et en quelque sorte un avenir qui me paraît bien loin et incertain. Une vie qui dépend de quelques chiffres, ça fait peur, surtout quand on sait qu'au final ces chiffres dépendent de notre travail avant tout. Une attente qui me ronge, des démons qui refont surface et que je laisse approcher. Marre de me battre contre eux, fatiguée moralement et physiquement. Certaines personnes me diraient, "ne t'en fais pas", "ça va allait", mais ras-le-bol d'entendre ces mots qui ne m'aident pas. Envie de réponses et peur de les affronter. Perdue dans les dédales de mes réflexions, de ma maison, trop grande et trop vide, de ce temps pourri. Mais il faut se reprendre; mercredi je vois ma lyly, donc on fait style pendant deux jours et après retour case départ: morosité au programme!! Avec le moral au niveau des pâquerettes, je me demande s'il n'y a pas plus bas que la pâquerette, parce que là c'est chose faite. Quoique, je verrai ça dans quelques jours... encore attendre.

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